Report on Human Rights-Compatible International Investment Agreements, August 2021

Virtual Consultation in support of the UN Working Group’s 2021 Report to the UN General Assembly on Human Rights-Compatible International Investment Agreements

South Centre, 23 June 2021

Foreign direct investment (FDI) should support States’ efforts to “bring the SDGs and goals of the Paris Agreement to life for all people, everywhere.” However, achievement of these objectives is slowed down in the current situation where investor-State dispute settlement (ISDS) mechanisms are included in international investment agreements (IIAs). These mechanisms have increased the exposure of States to claims from foreign investors against regulatory measures taken to protect and guarantee a clean and safe environment, public health, human rights, social inclusion, and poverty reduction.

In the current scenario marked by the impact of the COVID-19 pandemic, FDI can be a valuable source of financing a better and fairer recovery, including investment needed to achieve the full realisation of all human rights. But to achieve this potential, there is a need to reshape the international investment regime, including through the reform of its substantive rules and standards, as well as of the ISDS mechanisms embedded in existing IIAs.

The South Centre and the United Nations Working Group on human rights and transnational corporations and other business enterprises convened a virtual consultation to identify and assess the different challenges developing countries face while negotiating or reforming IIAs in line with their international human rights obligations. The virtual consultation aimed at highlighting and discussing some of the most common concerns and challenges those developing countries face in the promotion of responsible investment practices, including an exploratory discussion about balancing the rights and obligations of investors in IIAs and safeguarding the sovereign right of States to regulate in the public interest for building back better and fairer in face of the COVID-19 pandemic. It also discussed possible reforms of the ISDS mechanism.

 

Les investissements directs étrangers doivent permettre de soutenir les efforts des États pour « garantir à tous, partout dans le monde, la réalisation des objectifs de développement durable et des buts fixés dans l’Accord de Paris sur le climat. » Cependant, la réalisation de ces objectifs est aujourd’hui remise en cause par l’inclusion dans les accords internationaux d’investissement de mécanismes de règlement des différends entre investisseurs et États. Ces mécanismes ont eu pour effet d’augmenter l’exposition des États aux plaintes déposées par les investisseurs étrangers à l’encontre des mesures réglementaires prises pour garantir un environnement propre et sûr, protéger la santé publique, et promouvoir les droits de l’homme, l’inclusion sociale et la réduction de la pauvreté.

Dans le contexte actuel, marqué par les répercussions liées à  la pandémie de COVID-19, les investissements directs étrangers peuvent permettre de financer une reprise solide et équitable, y compris les investissements nécessaires à la pleine réalisation de l’ensemble des droits humains. Mais pour parvenir à cet objectif, il est nécessaire de réformer le régime d’investissement international, en particulier les règles et normes de fond qui le régissent, ainsi que les mécanismes de règlement des différends entre investisseurs et États intégrés dans les accords internationaux d’investissement existants.

Le Centre Sud et le Groupe de travail sur la question des droits de l’homme et des sociétés transnationales et autres entreprises ont organisé une consultation virtuelle visant à recenser et évaluer les différents défis auxquels les pays en développement sont confrontés lorsqu’ils négocient ou réforment les  accords internationaux d’investissement pour se conformer à leurs obligations internationales en matière de droits de l’homme. La consultation virtuelle avait pour objectif de mettre en lumière et de débattre de certaines des préoccupations et difficultés auxquels les pays en développement font régulièrement face dans la promotion de pratiques d’investissement responsable. Des discussions préliminaires ont également eu lieu sur la nécessité de parvenir à un équilibre entre les droits et les obligations des investisseurs énoncés dans les accords internationaux d’investissement et la sauvegarde du droit souverain des États d’adopter des réglementations qui répondent à l’intérêt général afin de reconstruire mieux et plus équitablement à la suite de la pandémie de COVID-19. Les participants ont aussi discuté des possibilités de réformes du mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États.

 

La inversión extranjera directa (IED) deberá apoyar los esfuerzos de los Estados por “dar vida a los ODS y los objetivos del Acuerdo de París para todas las personas, en todo el mundo”. Sin embargo, el logro de estos objetivos se ha ralentizado en la situación actual, donde los acuerdos internacionales de inversión (AII) incluyen mecanismos de solución de controversias entre inversionistas y Estados (SCIE). Estos mecanismos han aumentado la exposición de los Estados a reclamaciones de inversionistas extranjeros contra las medidas reglamentarias adoptadas para proteger y garantizar un medio ambiente sin riesgos y limpio, la salud pública, los derechos humanos, la inclusión social y la reducción de la pobreza.

En el panorama actual, marcado por los efectos de la pandemia de COVID-19, la IED puede ser una valiosa fuente de financiación para propiciar una mejor recuperación, y más justa, que incluya la inversión necesaria para lograr el pleno disfrute de todos los derechos humanos. No obstante, para hacer realidad este potencial, es necesario remodelar el régimen internacional de inversiones, por ejemplo, a través de la reforma de sus reglamentos y normas sustantivos, así como de los mecanismos de SCIE integrados en los AII existentes.

El Centro del Sur y el Grupo de Trabajo de las Naciones Unidas sobre la cuestión de los derechos humanos y las empresas transnacionales y otras empresas convocaron una consulta virtual para identificar y evaluar los distintos retos que afrontan los países en desarrollo a la hora de negociar o reforman los AII de acuerdo con sus obligaciones internacionales en materia de derechos humanos. La consulta virtual tenía por objeto destacar y debatir algunas de las preocupaciones y dificultades más comunes que afrontan esos países en desarrollo en la promoción de prácticas de inversión responsable, e incluyó un debate exploratorio acerca del equilibrio de los derechos y las obligaciones de los inversionistas en los AII y la protección del derecho soberano de los Estados a regular en favor del interés público a fin de lograr una mejor reconstrucción, y más justa, frente a la pandemia de COVID-19. El documento también aborda posibles reformas de los mecanismos de SCIE.

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Virtual Consultation in support of the UN Working Group’s 2021 Report to the UN General Assembly on Human Rights-Compatible International Investment Agreements

Download the concept note for the virtual consultation below:

Concept Note

 


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