Tax Cooperation Policy Brief 18, September 2021

Combatting Tax Treaty Abuse: Tools available under the BEPS Multilateral Instrument

 By Kuldeep Sharma, ADIT (CIOT,UK)

The anxiety of taxpayers, consultants and advisors over the consistent application of Principal Purpose Test (PPT) provisions in tax treaties can now be put to rest as tax authorities are expected to consistently read the PPT provisions in conjunction with the preamble, i.e. the key to application of PPT provisions lies in the preamble of the treaty itself. This follows on taking a leaf out of the Preamble to the Multilateral Convention to Implement Tax Treaty Related Measures to Prevent Base Erosion & Profit Shifting (MLI), Vienna Convention, Commentaries on PPT in the respective Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) and United Nations (UN) Model Tax Convention (MTC), 2017 and Australian Taxation Office’s (ATO) instructions on PPT which abundantly highlight on conjoint application of the preamble in the course of invocation of PPT provisions. Now, the entire focus of extending treaty benefits has shifted to undertaking bonafide transactions and preventing double taxation as against a tendency of securing tax savings through tax avoidance. Therefore, PPT as read with the preamble can clearly be invoked to combat treaty-shopping arrangements, abusive tax planning and abusive tax avoidance arrangements or transactions. At the same time, tax authorities in any part of the world may not be inclined to invoke PPT as read with the preamble in respect of any arrangement or transaction when taxpayers are able to discharge their onus establishing that (below mentioned conditions to be satisfied in tandem):

– genuine business and commercial reasons for a transaction exist;

– a purpose for the transaction cannot be ascribed to non-taxation or reduced taxation through tax evasion or tax avoidance;

– despite no tax advantages, the transaction would be carried out exactly in the same way; and

– it cannot reasonably be considered that one of the principal purposes of the arrangement or transaction is to obtain treaty benefits and that the object and purpose of the treaty is getting defeated.

 

Le soulagement domine aujourd’hui chez les contribuables, les consultants et les conseillers qui avaient exprimé des inquiétudes au sujet de l’application cohérente des dispositions relatives à la règle du critère des objets principaux dans les conventions fiscales. Il est aujourd’hui acquis que ces dispositions doivent être interprétées par les autorités fiscales conformément au texte du préambule de la convention en question. Dit autrement, cela signifie que les modalités d’application des dispositions relatives à la règle du critère des objets principaux doivent être définies dans le préambule de la convention elle-même. Ce principe résulte du préambule de la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices, de la Convention de Vienne, des commentaires relatifs à la règle du critère des objets principaux élaborés dans le cadre des modèles de convention fiscale de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et des Nations unies (ONU) de 2017 et des instructions de l’Administration fiscale australienne (ATO) à cet égard, qui indiquent clairement que lorsqu’elles sont invoquées, les dispositions relatives à la règle du critère des objets principaux doivent être interprétées conjointement avec le préambule de la convention concernée. Les avantages accordés dans le cadre d’une convention fiscale visent davantage à encourager les transactions réalisées de bonne foi et à éviter une double imposition, qu’à permettre, comme c’était le cas auparavant, des économies d’impôt via des pratiques d’évasion fiscale. Par conséquent, la règle du critère des objets principaux, selon l’interprétation qui en est faite dans le préambule, peut clairement être invoquée pour faire échec au chalandage fiscal, aux stratégies fiscales abusives et aux accords ou transactions destinés à l’optimisation fiscale. Dans le même temps, les autorités fiscales, partout dans le monde, peuvent ne pas être disposées à appliquer la règle du critère des objets principaux telle qu’elle figure dans le préambule à l’égard de tout accord ou transaction lorsque les contribuables concernés sont en mesure de faire la preuve que (les conditions mentionnées ci-dessous sont cumulatives) :

– de véritables raisons professionnelles et commerciales justifient la transaction ;

– le but de la transaction n’est pas d’échapper à l’impôt ou de bénéficier d’un avantage fiscal via des pratiques d’évasion ou de fraude fiscale ;

-la transaction serait effectuée exactement de la même manière en l’absence d’avantages fiscaux ; et

– il ne peut être raisonnablement considéré que l’un des objectifs principaux de l’accord ou de la transaction est de bénéficier des avantages prévus par la convention concernée et de mettre en échec l’objet et le but de cette dernière.

 

La ansiedad de los contribuyentes, consultores y asesores por la aplicación coherente de las disposiciones de la prueba del propósito principal (PPP) en los tratados fiscales puede aplacarse ya, dado que se espera que las autoridades fiscales interpreten coherentemente las disposiciones de la PPP junto con el preámbulo, es decir, que la clave de la aplicación de las disposiciones de la PPP radica en el preámbulo del propio tratado. Además, se sigue el ejemplo del preámbulo de la Convención Multilateral para aplicar las medidas relacionadas con los tratados fiscales para prevenir la erosión de las bases imponibles y el traslado de beneficios (MLI), la Convención de Viena, los comentarios sobre la PPP en la Convención Modelo de las Naciones Unidas (ONU) y el Modelo de Convenio Tributario de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE), de 2017, y las instrucciones de la Oficina Tributaria de Australia sobre la PPP, que destacan plenamente la aplicación conjunta del preámbulo en el transcurso de la invocación de las disposiciones de la PPP. Ahora, toda la atención que antes se centraba en ampliar los beneficios de los tratados fiscales se pone en llevar a cabo transacciones de buena fe y evitar la doble imposición en oposición a la tendencia de garantizar el ahorro fiscal a través de la elusión fiscal. Por lo tanto, si la prueba de propósito principal se interpreta junto con el preámbulo, se puede invocar claramente para combatir la búsqueda del acuerdo más favorable y acuerdos o transacciones de planificación fiscal abusiva y elusión fiscal abusiva. A su vez, puede que las autoridades fiscales de ciertas partes del mundo no tengan inclinación por invocar la PPT interpretada junto con el preámbulo respecto de cualquier acuerdo o transacción cuando los contribuyentes sean capaces de descargar su responsabilidad aludiendo (a continuación se mencionan las condiciones que han de satisfacerse en conjunto):  

– verdaderas razones empresariales y comerciales para la existencia de una transacción;

– un propósito para que no se pueda atribuir a la transacción una exención o una imposición reducida a través de la evasión o la elusión fiscal;

– que pese a la inexistencia de ventajas fiscales, la transacción se llevaría a cabo exactamente de la misma manera; y

– que no se pueda considerar razonablemente que uno de los objetos principales del acuerdo o la transacción sea obtener beneficios del tratado, y que el objeto y el propósito del tratado se están viendo frustrados.

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