Tax Cooperation Policy Brief 30, 25 March 2023

Enforcing Secondary Taxing Rights: Subject to Tax Rule in the UN Model Tax Convention

 By Abdul Muheet Chowdhary and Sebastien Babou Diasso

The Global Anti Base Erosion (GloBE) Rules under OECD’s Pillar Two recommendations, with a minimum effective tax rate of 15%, are expected to play a significant role to end the ‘race to the bottom’ in corporate taxation, which is one of the main drivers of profit shifting. However, the thrust of these rules is designed in a manner to give priority to the developed countries. In this light, the Subject to Tax Rule (STTR), which is a treaty-based rule that allows source jurisdictions to impose limited source taxation on certain payments that are taxed below a minimum rate in the country of residence, is of extreme significance for the developing countries. Under Pillar Two, application of STTR is restricted to base eroding payments or mobile income between related parties only, which does not address Base Erosion and Profit Shifting (BEPS) concerns in an entirety. That apart, the withholding tax rate of 9% proposed by the OECD may not result in generation of significant resources for the developing countries. In this light, developing countries keenly expect that the UN Tax Committee should devise an STTR that is simple to operate, has a broad scope covering all payments in a tax treaty and imposes a higher withholding tax closer to 15% to bring meaningful revenues for them. Also, developing countries desire that STTR provisions may be introduced at the earliest so as to speedily implement them through the UN Multilateral Instrument under contemplation. This Policy Brief also examines existing average withholding tax rates on interest and royalty payments in existing tax treaties of 48 South Centre and 52 G-77+China Member States and finds that out of a total of 100 developing countries, only 25 would stand to benefit from the STTR in its restricted form in Pillar Two, further strengthening the need for an improved version formulated by the United Nations.

Les règles globales anti-érosion de la base d’imposition (GloBE, en anglais) qui s’inscrivent dans le cadre des recommandations du deuxième pilier de l’OCDE et prévoient un taux effectif d’imposition minimum de 15 %, devraient jouer un rôle important pour mettre un terme au “nivellement par le bas” de l’impôt des sociétés, qui est l’un des principaux moteurs du transfert de bénéfices. Toutefois, ces règles visent essentiellement à donner la priorité aux pays développés. À cet égard, la règle de l’assujettissement à l’impôt (STTR, en anglais), qui est une règle conventionnelle permettant aux juridictions d’origine d’imposer de manière limitée certains paiements dont le taux d’imposition est inférieur à un taux minimum dans le pays de résidence, est d’une extrême importance pour les pays en développement. Dans le cadre du deuxième pilier, l’application de la STTR est limitée aux paiements entraînant une érosion de la base d’imposition ou aux revenus mobiles entre parties liées, ce qui ne répond pas entièrement aux préoccupations liées à l’érosion de la base d’imposition et au transfert de bénéfices (BEPS). Par ailleurs, le taux de retenue à la source de 9 % proposé par l’OCDE pourrait ne pas générer de ressources significatives pour les pays en développement. Dans cette optique, les pays en développement attendent avec impatience que le Comité fiscal des Nations Unies élabore une STTR qui soit simple à mettre en œuvre, qui ait un large champ d’application couvrant tous les paiements dans le cadre d’une convention fiscale et qui impose un taux de retenue à la source plus élevée, proche de 15 %, afin de générer des revenus significatifs pour eux. Les pays en développement souhaitent également que les dispositions de la STTR soient introduites le plus rapidement possible afin qu’elles puissent être mises en œuvre par le biais de l’instrument multilatéral des Nations Unies envisagé. Ce Rapport sur les Politiques examine également les taux moyens de retenue à la source sur les paiements d’intérêts et de redevances dans les conventions fiscales existantes de 48 États membres du Centre Sud et de 52 États membres du G-77+Chine et constate que sur un total de 100 pays en développement, seuls 25 pourraient bénéficier de la STTR sous sa forme restreinte dans le deuxième pilier, ce qui renforce encore la nécessité d’une version améliorée formulée par les Nations unies.

Se espera que las Normas Globales contra la Erosión de la Base Imponible (GloBE, por sus siglas en inglés), en el marco de las recomendaciones del Segundo Pilar de la OCDE, con una tasa impositiva efectiva mínima del 15%, desempeñen un papel importante para poner fin a la “carrera a la baja” en el impuesto de sociedades, que es uno de los principales motores del traslado de beneficios. Sin embargo, la idea central de estas normas es dar prioridad a los países desarrollados. En este sentido, la norma de sujeción a impuestos (STTR, por sus siglas en inglés), que es una norma basada en un tratado que permite a las jurisdicciones de origen imponer impuestos limitados en origen sobre determinados pagos cuando dichos pagos no están sujetos a un tipo impositivo mínimo en el país de residencia, es de extrema importancia para los países en desarrollo. En el marco del segundo pilar, la aplicación de la STTR se limita únicamente a los pagos que erosionan la base imponible o a los ingresos móviles entre partes vinculadas, lo que no aborda en su totalidad las problemáticas relacionadas con la Erosión de la Base y el Traslado de Beneficios (BEPS). Por otra parte, el impuesto de retención del 9% propuesto por la OCDE puede no generar recursos significativos para los países en desarrollo. En este sentido, los países en desarrollo esperan que el Comité Fiscal de la ONU elabore una STTR que sea fácil de aplicar, que tenga un alcance amplio que cubra todos los pagos en un tratado fiscal y que imponga una tasa de retención más alta, cercana al 15%, para obtener ingresos significativos para dichos países. Asimismo, los países en desarrollo desean que las disposiciones de la STTR se introduzcan lo antes posible para poder aplicarlas rápidamente a través del Instrumento Multilateral de la ONU que se está contemplando. Este Informe sobre Políticas también examina las tasas medios de retención en origen sobre los pagos de intereses y cánones en los convenios fiscales vigentes de 48 Estados miembros del Centro Sur y 52 del G-77+China y concluye que, de un total de 100 países en desarrollo, sólo 25 podrían beneficiarse de la STTR en su forma restringida del Segundo Pilar, lo que refuerza aún más la necesidad de una versión mejorada formulada por las Naciones Unidas.

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